Vivre simplement : la sobriété heureuse
Changement climatique
Toutes les activités humaines, nos loisirs électroniques ou motorisés, nos voyages aériens, notre consommation d’objets aussi futiles qu’inutiles parfois, notre nourriture, sont aujourd’hui fortement émettrices de gaz à effet de serre. Conscients que ce n’est pas d’une hypothétique révolution verte des techniques que viendra notre salut, mais d’une révolution individuelle et collective de notre rapport aux choses et au monde, la sobriété est le premier objectif à atteindre dans la bataille contre le changement climatique.
Crise écologique
Si tout le monde vivait comme un Européen, il nous faudrait deux planètes supplémentaires pour subvenir à nos besoins. Encore une fois toutes nos activités ont un fort impact sur la biosphère : baisse de la biodiversité, disparition de biotope, déforestation, accumulation de déchets, raréfaction de la ressource en eau… Vivre sobrement, c’est limiter nos ponctions simplement au nécessaire, rejeter le superflu, donc consommer moins, seule réponse viable à la crise écologique actuelle.
Guerres
Les plupart des guerres ont pour origine, avouées ou non, la bataille pour les ressources (eau, pétrole, pierres précieuses, minerais…). Alors que dans le même temps, l’offre en ressource diminue et la demande augmente (croissance économique, accroissement démographique), les conflits liés à leur accès risquent de se multiplier dans les années à venir. La sobriété, acte de partage et d’équité, est aussi acte de responsabilité face au contexte géopolitique actuel.
Bien-être
Le matraquage publicitaire et médiatique dans lequel nous baignons continuellement, encourage le toujours plus : d’objets, de plaisirs, de vitesse… Ce façonnage de notre imaginaire, qui nous impose un idéal consumériste impossible à assouvir (richesse, beauté normée, éternelle jeunesse…) est la source de bien des frustrations. Face à cette fabrique du "manque", la sobriété, qui privilégie l’être sur l’avoir, est source de bien-être profond. Pour chacun de nous.
Transports
Face à la menace du dérèglement climatique, il est urgent de diminuer nos déplacements motorisés, forts consommateurs d’énergie. Le développement du tourisme de masse avec notamment l’accès à des prix "low cost" pour le transport aérien ne fait que cacher une fuite en avant, et de lourdes conséquences écologiques. Réapprendre à voyager, et à découvrir son pays, son terroir permet de renouer avec nos racines perdues et nous permet d’adopter une certaine sobriété par rapport à notre consommation de kilomètres et éviter le "plus je voyage loin, plus je me sens bien" !
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