Au Ciel des plages sans fin · Jour 17
À l'heure où la France plonge dans le confinement, à l'unisson de nombreux autres pays dans le monde, peut-être est-il venu le moment de prendre le temps.
Prendre le temps de faire une seule chose à la fois, et de la faire longtemps. Prendre le temps de dormir, de lire, d'écouter de la musique, de jouer de la musique, de jouer tout court, de peindre, d'écrire, de se raconter des histoires, de s'observer, d'observer le ciel, de réfléchir, de prier. Prendre le temps de cheminer intérieurement en somme - dans l'imaginaire, l'émerveillement, le savoir, la foi... Prendre le temps de se lier, par l'esprit, le cœur et le corps, à ce monde bouleversé. Et à ceux qui veilleront dans la nuit au cours des difficiles semaines qui arrivent.
Mémoires d'Hadrien, Marguerite Yourcenar, 1951
Mémoires d'Hadrien est un roman historique de l'écrivaine française Marguerite Yourcenar, publié en 1951. Le livre se présente comme la longue lettre d'un empereur vieillissant à son petit-fils adoptif de 17 ans et éventuel successeur, Marc Aurèle. L'empereur médite, rappelant à sa mémoire ses triomphes militaires, son amour de la poésie et de la musique, sa philosophie, et sa passion pour son favori, le jeune Bithynien Antinoüs.
"Ne jamais perdre de vue le graphique d'une vie humaine, qui ne se compose pas, quoi qu'on dise, d'une horizontale et de deux perpendiculaires, mais bien plutôt de trois lignes sinueuses, étirées à l'infini, sans cesse rapprochées et divergeant sans cesse : ce qu'un homme a cru être, ce qu'il a voulu être, et ce qu'il fut."
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