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Jeunesses eurocéaniques #3

Les jeunesses militantes de Melbourne


Itchy Feat est un média Web alimenté par des étudiants en journalisme : Léopold, Justine et Justine. En ce début de XXIème siècle, la crise écologique bouleverse notre manière d’appréhender le monde, et les jeunes sont en première ligne. Le projet consiste à établir un dialogue avec les jeunesses du Pacifique, région excentrée et soumise à des problématiques environnementales particulières, afin de découvrir leurs aspirations pour le monde de demain.


Nous venons de quitter Melbourne après quatre mois de travail et de reportages, durant lesquels nous avons rencontré les jeunesses militantes de la ville. 

Durant diverses manifestations écologiques, telles que le Festival du film environnemental ou la Marche pour le Climat du 8 décembre, nous avons échangé avec Hillary, Nala, Florence, Jacob ou encore Jai. Des jeunes avec des revendications, des aspirations, des cultures diverses, que nous vous proposons de découvrir en vidéo : 

Le fort engagement de ces jeunes s’explique en partie par les effets visibles du changement climatique. 

Au pied du mur, le militantisme s'épanouit

Feux dévastateurs, canicules et blanchiment des coraux sont autant de signes visibles de la catastrophe climatique en cours. Il semble que ce n’est qu’une fois au pied du mur que l’être humain se met vraiment en action.

Des arbres incendiés dans le parc national des Grampians

En Australie ces dernières semaines, des milliers d’étudiants et de lycéens ont arrêté les cours pour réclamer au gouvernement une action efficace contre le réchauffement climatique. À Melbourne, Hillary, Jacob, Nala, Florence et Jai font partie de ces jeunes militants. 

Urgence viscérale

Le 8 décembre à Melbourne, le climat était à l’urgence et à l’envie d’agir. Nous le ressentions dans les chants de la foule, dans les yeux des parents, étudiants, enfants ou des plus vieux. Notre fibre écologique est présente depuis longtemps. Pourtant, en tant que jeunes Français plutôt épargnés - pour l’instant - par les catastrophes climatiques, c’est en échangeant avec ces jeunes, en écoutant leurs histoires et en rencontrant des gens directement touchés par l’urgence climatique que nous comprenons enfin ce qu’elle représente concrètement. 

 Jai galvanisant la foule dans les rues de Melbourne, le 8 décembre.

Une partie de l’intervention de Jai a été coupée au montage. C’est la voix tremblante et les larmes aux yeux qu’il a fini de nous expliquer pourquoi ces enjeux lui tiennent tant à coeur. Ce lien à la terre, hérité par ses ancêtres aborigènes, fait partie de son identité. Une préoccupation que l’on a ressentie et qui nous interroge : où est passé notre lien à chacun ?

De sédentaire à nomade

En passant quatre mois à Melbourne, nous avons eu le temps de développer des liens avec différentes jeunesses, de différents horizons. Certaines impliquées, d’autres totalement déconnectées de l’état écologique de notre planète.

Depuis début janvier, nous avons pris la route. De sédentaires, nous sommes devenus nomades, et les liens que nous allons créer avec nos rencontres seront plus éphémères, mais pas moins intenses.

Les gorges de Launceston en Tasmanie, le 13 janvier.

A force de vivre dehors sans interruption, de se réadapter aux cycles solaires, de se réveiller les pieds dans l’eau ou au fond d’une forêt protégée, nous sentons une reconnexion se développer. Déjà amorcée à travers nos lectures (Pablo Servigne et Cyril Dion) et nos rencontres, nous expérimentons peu à peu un retour à la terre. Nous devenons plus sensibles à la beauté des paysages, des arbres, du sol. Ceux que nous rencontrons sont jeunes, vieux, locaux, étrangers, mais tous ont décidé de faire leur part.

 Dans l’écovillage Tasman, Miles nous a enseigné les bases de la permaculture. 

Nous nous abreuvons de leurs expériences, de leurs savoirs, en espérant pouvoir s’en servir une fois de retour en France. 

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